[Lien avec l'intégralité de l'article de Evan Giret, Doctorant en psychologie, Université de Lorraine, pour @theconversation.fr, dans notre bio] ▶ [Résumé] Mesurer l'impact réel des réseaux sociaux s'avère complexe en raison de nombreux défis. L'évolution constante des plateformes rend rapidement obsolètes les résultats des études antérieures. De plus, la plupart des recherches se concentrent sur les effets globaux sans tenir compte des différences interindividuelles ou des fonctionnalités spécifiques. Cette confusion analytique peut mener à des attributions erronées des effets observés. La diversité conceptuelle entre chercheurs concernant les définitions des réseaux sociaux, du bien-être ou de la santé mentale complique davantage l'analyse. Les indicateurs technologiques et de santé mentale étudiés varient considérablement, influençant les résultats obtenus. L'utilisation de données auto-déclarées, souvent imprécises, accentue l'opacité entourant la compréhension des effets réels. Les différences disciplinaires engendrent également des résultats divergents. Les études en psychologie rapportent plus souvent des effets négatifs, tandis que celles en communication soulignent davantage les aspects positifs. Cette diversité de points de vue peut conduire à une lecture partielle du phénomène. Les défis méthodologiques constituent un autre obstacle majeur. La plupart des études offrent des niveaux de preuve peu robustes pour établir des relations causales claires. De nouvelles approches, comme l'évaluation écologique momentanée (EMA), tentent de pallier ces limitations en capturant l'expérience vécue en temps réel. 👉 Face à ces nombreux défis, il est essentiel d'aborder la question des effets des réseaux sociaux avec prudence. Des méta-analyses récentes indiquent que leur utilisation n'explique qu'une faible proportion de la variabilité du bien-être individuel. Les effets semblent varier considérablement selon les personnes, les plateformes et les contextes, soulignant la complexité et la diversité de ce phénomène en constante évolution. #ReseauxSociaux #BilanNumerique #SanteMentale #EtudesScientifiques #psychologiesociale #usagesdunumérique

[Lien avec l'intégralité de l'article de Camille Coirault pour @presse_citron, dans notre bio] ▶ [Résumé] L'#intelligenceartificielle, notamment #ChatGPT, s'impose comme un outil controversé mais potentiellement bénéfique pour les étudiants en difficulté. Une étude suédoise révèle que les élèves aux fonctions exécutives (FE) fragiles utilisent de plus en plus ces assistants virtuels comme tuteurs. Pour ces jeunes, l'IA devient un soutien cognitif permettant de surmonter certains obstacles académiques. L'utilisation de ces outils augmente avec l'âge, passant de 15% chez les plus jeunes à 53% chez les lycéens. Cette progression s'explique par la complexité croissante des travaux demandés et une familiarisation accrue avec ces technologies. Cependant, des inquiétudes émergent quant à une possible dépendance excessive à l'IA, qui pourrait entraver le développement des FE et l'apprentissage autonome. La frontière entre aide légitime et triche s'estompe, soulevant des questions d'intégrité académique. Face à ce nouveau paradigme éducatif, les chercheurs appellent à une révolution pédagogique. Plutôt que d'interdire ces outils, il faut apprendre à les utiliser de manière éthique et critique. Cela nécessite une refonte des méthodes d'enseignement, incluant la formation des professeurs, de nouveaux programmes de tutorat et des formes d'évaluation innovantes. L'objectif est d'intégrer l'IA comme outil pédagogique tout en développant l'esprit critique des élèves. Comment en faire un allié contre l'échec scolaire sans sacrifier l'autonomie intellectuelle ? Les experts soulignent le besoin d'équilibrer ses avantages avec la promotion d'un apprentissage authentique. L'éducation de demain se jouera dans cet équilibre subtil entre intelligence humaine et artificielle. Il est crucial de trouver la bonne approche pour que l'IA reste un allié sans devenir une prothèse éducative compromettant l'autonomie des apprenants. Des études supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement l'impact de ces technologies sur l'éducation et définir les meilleures pratiques d'utilisation. #iaeducation #chatgpt #pedagogienumerique #apprentissagenumérique #assistantvirtuel

[Lien avec l'intégralité de l'article de Philippe Guerrier pour rhmatin.com, dans notre bio] ▶ [Extraits] Les médias sociaux font désormais partie d’une stratégie globale d’acquisition de candidats pour les grands comptes. C’est une audience qualifiée, et les entreprises en ont pris conscience au regard de leurs enjeux de recrutement. On ne parle pas encore de canal de substitution, mais la question se posera dans les prochaines années, compte tenu du développement des fonctionnalités conversationnelles dans les applications mobiles disponibles sur les smartphones. Dans le sens d’une relation ultra personnalisée, chacun disposera, dans sa poche, d’un assistant personnel sous IA, qui poussera du contenu adapté par rapport au poste professionnel occupé ou en vue. Les nouvelles générations sont déjà accrochées pendant trois à quatre heures par jour sur les médias sociaux. Lorsqu’elles arriveront sur le marché du travail, le réflexe ne sera pas de se rendre sur un #jobboard. Pour un #premierjob ou une alternance, elles chercheront directement à postuler sur les réseaux sociaux utilisés régulièrement. Les entreprises devront être présentes sur les quatre ou cinq applications qui comptent vraiment pour gagner en visibilité auprès de cette cible et séduire de potentiels candidats avec du contenu adapté. 👉 Quels sont les réseaux sociaux qui se distinguent dans le recrutement ? ◾ Parmi les médias sociaux, #Instagram est l’application qui convertit le plus à l’emploi, quels que soient les métiers ou les secteurs d’activité. La puissance est liée à ses capacités de ciblage développées par sa maison mère Meta (Facebook). Son audience, avec la qualité de contenu, est bien en phase avec le monde de l’emploi. ◾ Malgré toutes les critiques à son égard, le réseau social #Facebook marche encore bien pour la recherche de profils d’employés et de cols bleus (BTP, intérim…). Il reste un mastodonte en termes d’usage. ◾ Pour les stages et les alternances, les clients doivent s’approprier davantage #Snapchat ou #TikTok. Pour les profils IT, il est possible d’activer le canal #Reddit, qui a une portée plus communautaire. #mediassociaux #recrutementenligne #trouverdutravail

[Lien avec l'intégralité de l'article de Carla Plomb, pour @lefigaro, dans notre bio] [Résumé] Pavel Durov, fondateur milliardaire franco-russe de Telegram, a été arrêté à l'aéroport du Bourget. Sa garde à vue a été prolongée en raison d'infractions liées à son application de messagerie. Telegram, lancée en 2013, combine messagerie et réseau social, mais soulève des inquiétudes sécuritaires. Contrairement à d'autres applications, Telegram n'offre pas de chiffrement de bout en bout par défaut, rendant les conversations accessibles aux autorités. Seuls les "échanges secrets" entre deux personnes sont chiffrés, excluant les groupes et canaux de diffusion. L'application est critiquée pour son manque de modération, attirant des groupes extrémistes, terroristes et criminels. Avec seulement une douzaine de modérateurs, Telegram peine à contrôler son contenu, contrairement à d'autres plateformes. Cette politique découle de la philosophie libertarienne de Durov, privilégiant une liberté d'expression quasi absolue. Malgré ces controverses, Telegram compte 950 millions d'utilisateurs et s'impose comme une source d'information majeure, notamment sur la guerre en Ukraine. Des experts soulignent son influence géopolitique considérable. L'application a connu des démêlés judiciaires dans plusieurs pays, accusée de ne pas collaborer avec les autorités ou de violer des droits de propriété intellectuelle. Elle est actuellement interdite dans 11 pays. Néanmoins, Telegram continue de croître. Durov affirme que l'entreprise génère des revenus importants et envisage une introduction en bourse. La plateforme a récemment mis en place un système de partage des revenus avec ses créateurs de contenu. L'arrestation de Durov a provoqué des tensions diplomatiques. L'ambassade russe à Paris accuse la France de non-coopération, tandis qu'un parti politique russe a sollicité le soutien de Marine Le Pen pour la libération de Durov. #Telegram #PavelDurov #cybersécurité #libertedexpression #modérationdescontenus #messageriesécurisée #reseauxsociaux #extremisme #accompagnerlesenfants